Selon l’IRNA, le chef de la diplomatie de la RII, Hossein Amir Abdolahian, a déclaré aux journalistes en marge de la réunion quadrilatérale des ministres des Affaires étrangères iranien, pakistanais, russe et chinois, ce jeudi 13 avril, sur l'Afghanistan, accueillie par la ville de Samarkand en Ouzbékistan : « Le deuxième tour de la réunion sur la situation de l'Afghanistan s’est tenue et les préoccupations concernant la situation de ce pays ont été prises en considération par les ministres des affaires étrangères présents au rendez-vous ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères a ajouté : « Ces préoccupations, qui comprennent la propagation du terrorisme en Afghanistan, les crises causées par la poursuite des sanctions américaines et occidentales contre l'Afghanistan, les conditions de vie très difficiles du peuple afghan et les conséquences indésirables de l'augmentation du nombre de réfugiés et de migrants vers les pays voisins, y compris la République islamique d'Iran, ont fait l'objet de discussions et d'échanges de vue ».
Il a souligné : « La question de la nécessité d'un contrôle sérieux de la contrebande de drogues à travers les frontières afghanes vers les pays voisins, y compris la République islamique d'Iran, et la responsabilité de l'organe de décision intérimaire au pouvoir (les Taliban) en Afghanistan à cet égard ont été prises en considération lors des discussions ».
Amir Abdollahian a souligné la préoccupation de la République islamique face au terrorisme et à l'extrémisme et aux mauvaises politiques des États-Unis, qui ont provoqué le développement du terrorisme et de l'insécurité en Afghanistan pour dire : « Aujourd'hui, l'Afghanistan n'a pas besoin de l'intervention de l'Occident, de l'Amérique ou des acteurs qui ont conduit cet important pays de la région à la pauvreté et à l'instabilité depuis plus de deux décennies. Il a plutôt besoin d'une coopération et de solutions à l’échelle régionale. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a poursuivi : « Les Etats-Unis et leurs alliés ont la responsabilité à la fois en tant qu'occupants de l’Afghanistan pour deux décennies et en tant que membres des Nations Unies d'être responsables des conditions qui se sont produites en Afghanistan ».
Se référant à la préoccupation des ministres des affaires étrangères présents à cette réunion concernant la privation d'éducation des femmes et des filles afghanes, Amir Abdollahian a déclaré : « Lors de cette réunion, la République islamique d'Iran a annoncé qu'elle était prête en ayant recours à des solutions et méthodes virtuelles et présentielles à combler ce vide avec la coopération de l'organe de décision provisoire de l'Afghanistan, afin que les femmes et les enfants musulmans afghans ne soient pas privés du droit à l'éducation et à l'emploi ».
Le ministre des Affaires étrangères de l'Iran a noté : « Dans les prochains jours, une réunion au niveau des représentants spéciaux et des experts de haut niveau des pays sur la question afghane va se tenir à Doha, à laquelle les Nations Unies seront également présentes, afin de prendre des dispositions pour adopter une meilleure approche des pays voisins vis-à-vis de l'Afghanistan.
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